Histoire de Gommecourt
Les atouts hydrographiques de Gommecourt et Clachaloze expliquent l’établissement permanent d’hommes du Néolithique sur ce territoire. La famille Mornay succède en 1571 aux Bus à la tête de ce fief. Le comte de la Roche-Guyon s’en rend acquéreur en 1615. La terre passe ensuite dans la famille du Plessis puis dans celle de la Rochefoucault qui la conserve jusqu’à la révolution. Entre le hameau de Clachaloze et le bourg de la Roche-Guyon se dresse une roche naturelle indiquant les limites de la perception des péages dus aux seigneurs de la Roche-Guyon.
Armoiries
« Parti d’argent à deux faces ondées d’azur, surmontées à dextre d’une grappe de raisin du même, feuillée de sinople, accostée en centre d’une annille de sable, au chevron étai et écimé de gueules brochant les deux fasces et d’or, accostées en centre d’une anille du même, au chevron étai et écimé d’argent, brochant les deux fasces. En pointe, l’écu est chargé de 3 roseaux de sable posés en éventail. Les deux roseaux extrêmes sont feuillés de sinople. »
L’écu est surmonté d’une couronne murale d’or à 3 tours, crénelées, ouvertes et maçonnées de sable. Il est entouré de deux épis, au naturel. Il est soutenu d’un listel d’argent portant l’inscription « Gommecourt-Clachaloze » en lettres de sable.
Symbolisme de la composition
Les deux « partis » représentent la dualité du village : Gommecourt et Clachaloze. Les fasces ondées symbolisent la Seine et l’Epte. Les grappes de raisin rappellent la culture de la vigne. Le chevron de gueules (rouge) est relatif aux armes de la Rochefoucault.
Le chevron d’argent correspond aux falaises de craie. L’annille (roue) schématise l’activité de la minoterie, transformation des grains de blé en farine ; les deux épis qui entourent l’écu montrent l’importance de cette culture. La couronne murale signale que la commune faisait partie du comté de la Roche-Guyon. Les roseaux en pointe (bas) rappellent aussi l’existence du marais.
L’église de Gommecourt
La paroisse de Gommecourt est placée depuis le XVI siècle sous l’invocation des saints Crépin et Crépinien, patrons des cordonniers, frères martyrisés à Soissons en 287.
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(D’après : Le patrimoine des Communes des Yvelines, tome 1 – 2000)