Petite histoire de nos lavoirs

ÉCRIT PAR la Mairie de Gommecourt

Lavoir sur le bras de l’Epte

En l’année 1830 il existait une « place vague » communale de quatre perches (50m2) près du bras de la rivière Epte ou l’on venait laver son linge. Cette place est aujourd’hui plantée de peupliers.

Le Conseil municipal de l’époque, sur demande du desservant ( le curé) de la dite commune lui autorise «  afin d’améliorer son jardin, de prendre les terres qui lui sont utiles  moyennant qu’il soit réservé douze pieds de largeur le long de ladite rivière pour lui servir de digue et approcher aisément de la rivière pour y laver lesdits linges. Les terres seront creusées de manière à faire un rotoire (trou) pour faire rouire (éffiler) les chanvres des habitants de la commune ».

Délibération du CM en date du 26 Octobre 1836.

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Lavoir sur le ru

Ce lavoir (en reconstruction à ce jour) est alimenté par le fossé du marais venant du « Petit Michet » (Lieu-dit). Construit d’abord à cheval sur le fossé, lieu appelé par nos anciens « l’Abreuvoir » à tous les vents , sans mur de protection du vent et de la pluie. Autrefois les laveuses se plaignaient du froid et des courants d’air sous ce lavoir (propos de Mélanie Demante…..)

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Nouveau lavoir

Il fut remplacé par un nouveau lavoir dans les années 1915-1920. Construit coté marais avec murs en briques et porte d’entrée. Au- dessus de celle-ci un panneau de bois portait l’inscription suivante : « Ici on lave son linge et on salit les gens ».
La gestion du niveau d’eau était faite par le cantonnier garde-champêtre. Une planche de bois
faisait barrage pour élever le niveau d’eau. Les laveuses la relevait une fois le linge rincé et
cela amenait quelques prises de bec. Le curage du fossé était encore dans les années 1970 fait à la main (pioche, pelle et huile de coude)

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Démoli puis reconstruit …

Démoli accidentellement par une voiture en 19.. ce n’est qu’en 2013, sous l’insistance de quelques passionnés de notre patrimoine que le CM décide de le reconstruire avec l’aide de bénévoles de la commune.

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Reconstruction

Dans le prochain numéro ?

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